Wenceslas Séverin Rzewuski

- Date de naissance:
- 15.12.1784
- Date de décès:
- 00.00.1831
- PERSON_DAYS_FROM_BIRTH:
- 87877
- PERSON_YEARS_FROM_BIRTH:
- 240
- PERSON_DAYS_FROM_DEATH:
- 71061
- PERSON_YEARS_FROM_DEATH:
- 194
- Noms supplémentaires:
- Wacław Seweryn Rzewuski
- Catégories:
- Batailles du Parti de l'indépendance, Poète, Propriétaire, Voyageur
- Nationalité:
- pôle
- Cimetière:
- Réglez cimetière
Wenceslas Séverin Rzewuski (en polonais Wacław Seweryn Rzewuski), né le 15 décembre 1784 à Lviv (ville appelée à l'époque Léopol ou Lemberg), disparu le 14 mai 1831 à la bataille de Daszow (en Podolie, près de Bila Tserkva), est un aristocrate polonais, officier dans l'armée autrichienne, orientaliste, voyageur, amateur de chevaux, et écrivain.
Il est le fils de Séverin Rzewuski (1743-1811) et le petit-fils de Wenceslas Rzewuski (1705-1779). Sa mère est Constance Lubomirska (1761-1840), fille du prince Stanislas Lubomirski. Sa tante maternelle Julie Lubomirska (1764-1794) fut la première épouse de Jan Potocki (1761-1815).
Après le deuxième partage de la Pologne (1793), la famille s'exila en Autriche et choisit Vienne comme lieu de résidence. Il fut formé à l'Académie militaire thérésienne, devint officier de l'armée autrichienne (lieutenant des hussards) et combattit à la bataille d'Essling (mai 1809). Il démissionna en 1811, année de la mort de son père, et retourna en Pologne désormais russe, à Kremenets.
À Vienne, il fut passionné par les récits de voyage de son oncle par alliance Jan Potocki et apprit l'arabe et le turc. Il se lia au baron Joseph von Hammer-Purgstall, de retour de Constantinople en 1807, et participa en 1809 à la fondation de l'une des premières revues orientalistes, Mines de l'Orient / Fundgruben des Orients (Vienne, 1810-1819, 6 volumes). À Kremenets, il connut l'homme d'État érudit Tadeusz Czacki, conseiller polonais du tsar Alexandre Ier, qui y avait fondé un célèbre établissement d'enseignement.
Un élément important de la culture de la noblesse polonaise qui habitait pleinement le comte Rzewuski, c'était la passion des chevaux, et particulièrement des chevaux orientaux, les pur-sang arabes. Il était bien entendu fin cavalier, féru de littérature équestre, et la famille Rzewuski possédait un haras réputé. Ce fut le mobile de ses voyages en Orient. Mais il n'en avait pas forcément les moyens financiers.
Lors du Congrès de Vienne, il présenta au tsar Alexandre Ier et à la reine Catherine de Wurtemberg (cousine germaine du tsar) un projet d'expédition pour l'achat de pur-sang d'Arabie destinés à la remonte de leurs armées, projet qui fut accepté et obtint un financement. D'autres nobles polonais lui commandèrent aussi des chevaux. Revenu en Podolie, il prépara son voyage et partit à la fin de l'année 1817 avec une troupe composée d'une quinzaine de personnes, dont un médecin nommé Konstanty Chotyniecki, qui était un de ses proches amis, et huit cosaques.
Il effectua plusieurs allers et retours entre la Podolie et le Nejd, conduisant des bandes de chevaux sur plus de 3 500 kilomètres à chaque voyage. Il regagna définitivement la Podolie en juin 1820. De cette découverte du Proche-Orient et du désert d'Arabie, qui fut pour lui une expérience culturelle intense, il a laissé un ensemble de textes et d'illustrations consignés dans trois volumes manuscrits de grand format (32 cm x 21 cm), deux pour les textes, écrits en français, et un pour des illustrations. Le premier contient des textes de longueurs très inégales et de sujets variés : évocations lyriques du désert, de ses paysages, de la vie des Bédouins, itinéraire de Constantinople à Damas, vie quotidienne d'une caravane allant de Damas à La Mecque, longues transactions avec les Bédouins pour l'achat des chevaux, etc. Il fut reçu dans treize tribus bédouines. Un épisode intéressant qu'il relate est qu'il s'est trouvé mêlé à l'insurrection de la ville d'Alep contre le pouvoir ottoman en octobre 1819 et au siège de cent jours qui s'en est suivi. Il rencontra aussi Esther Stanhope au mont Liban. Le second tome est un traité sur les chevaux arabes combinant le savoir européen et celui des Bédouins.
Après son retour en Podolie, il vécut sur son domaine de Sawran, se consacrant à son haras, entouré de nombreux livres et d'objets divers qu'il avait rapportés du Proche-Orient, et ayant adopté le vêtement et les mœurs des Bédouins. Il aurait pris les noms arabes de Taj al-Fahr, traduction de Wenceslas (« Couronne de gloire ») et Abd al-Niszan (« Serviteur du signe »).
Il adhéra à la Société patriotique polonaise, fut arrêté en 1826 et fut détenu deux ans. Il participa ensuite à l'insurrection de novembre 1830, commanda une division des insurgés, et mourut à la bataille de Daszow le 14 mai 1831.
Son manuscrit en trois volumes, popularisé en Pologne dès le XIXe siècle, comme son personnage (« l'émir Rzewuski »), fut racheté après 1918 par la Bibliothèque nationale polonaise. Bien que connu depuis longtemps par les orientalistes, il n'a reçu que récemment une édition imprimée.
Mariage et enfants
Le 17 août 1805, il épousa à Vienne sa lointaine cousine Rosalie Alexandra Lubomirska (Paris, 3 septembre 1788-Varsovie, 1er janvier 1865). Celle-ci était la fille d'Alexandre Lubomirski (Kiev, 1751-Vienne, 1804), d'une autre branche de cette famille, et de Rosalie Chodkiewicz-Lubomirska (Tchernobyl, 1768-Paris, 30 juin 1794), guillotinée sous la Terreur. Petite, elle avait été enfermée avec sa mère à la Conciergerie, puis conduite hors de Paris après l'exécution de celle-ci et emmenée auprès de son père. Après la mort de ce dernier en 1804, Séverin Rzewuski, désigné son tuteur, l'avait mariée à son fils. Le couple eut quatre enfants :
- Stanislas (Vienne, 24 juin 1806-Cracovie, 2 juillet 1831) ;
- Léon (Vienne, 13 avril 1808-Cracovie, 21 octobre 1869), qui épousa le 14 juillet 1850 Taïda Malachowska (1820-Paris, 1911, enterrée au Père Lachaise) ;
- Calixta ou Caliste (Vienne, 15 août 1810-Rome, 9 août 1842), qui épousa le 29 janvier 1840 le prince romain Michelangelo Caetani (1804-1882) et fut la mère du prince Onorato Caetani (1842-1917) et la grand-mère, entre autres, de l'orientaliste Leone Caetani ;
- Witold (Vienne, 1811-Caucase, 1837).
Abandonnée par son mari en 1817, la comtesse regagna son domaine familial, le château d'Opole, près de Lublin, avec ses quatre enfants, puis vécut ensuite entre Vienne et le château d'Opole. Elle a laissé des mémoires et une correspondance.
Sources: wikipedia.org
Pas de lieux
Aucune relation établie
29.11.1830 | November Uprising
The November Uprising (1830–31), Polish–Russian War 1830–31 also known as the Cadet Revolution, was an armed rebellion in the heartland of partitioned Poland against the Russian Empire. The uprising began on 29 November 1830 in Warsaw when the young Polish officers from the local Army of the Congress Poland's military academy revolted, led by lieutenant Piotr Wysocki. They were soon joined by large segments of Polish society, and the insurrection spread to the territories of Lithuania, western Belarus, and the right-bank of Ukraine. Despite some local successes, the uprising was eventually crushed by a numerically superior Imperial Russian Army under Ivan Paskevich. Czar Nicholas I decreed that henceforth Poland was an integral part of Russia, with Warsaw little more than a military garrison, its university closed.